ARIANE PARLE DE SES CAHIERS DE MÉMOIRE DANS SES LETTRES
Pour préserver son journal du regard d'autrui, Ariane Grimm utilisa pour chaque cahier un avertissement liminaire : « La personne qui lira ce cahier sans la permission de son propriétaire ne sera pas hors de danger ». Mais, ambiguïté de la jeune diariste, elle a tenu à faire savoir dans ses lettres l’existence de ses cahiers de mémoire et combien ils étaient précieux pour elle. Nul doute qu’elle ait voulu s’assurer qu’ils trouveraient un lecteur et ne tomberaient pas dans l’oubli.
Cliquer sur les titres :
1. 30 novembre 1977. Tu verras tout.
2. 2 décembre 1977. C’est comme si je te parlais.
3. 6 décembre 1977. Le cahier servira à marquer mes rêves.
4. 10 décembre 1977. Je n’ai rien écrit, ni cahier de mémoire...
5. 12 décembre 1977. L’avant-dernière lettre doit être belle.
7. 23 juillet 1978. Mon fidèle cahier de mémoire.
8. Août 1978. J’écrirais plus que Balzac.
9. Août 1978. J’ai 2 semaines de retard avec mon cahier de mémoire.
10. 28 août 1978. Il faut que je recommence à écrire.
11. 12 août 1981. Tout est marqué sur mon cahier de mémoire.
12. 7 février 1982. Lettre écrite dans le cahier de mémoire.
13. Mars 1982. J’ai écrit mon Banana (cahier n°14).
14. Avril 1982. Je jette mes cahiers de mémoire dans la Seine.
15. 11 août 1982. J’arrête pas d’écrire sur mon cahier de mémoire.
