Autofiction

LES HISTOIRES DE VANIE ET DENIS

"Une habitation en Afrique"

1976 - 1977 / 29,8 x 21 cm / 21 pages / 9 ans

 
- Ne pas oublier de cliquer sur chaque image pour l'agrandir -          

Une habitation en Afrique

Dessin et texte d'Annick.

Avec Isale, Frédé, Vanie, Sylvia, Virginia.

 

 

Les deux amies qui se séparent jamais : Sylvia la nattée et l’autre Virginia, des fillettes prétentières mais assez gentilles.
- La petite amie de tout le monde : Vanie.
- Une grosse fille qui est tout de même courageuse : Frédé.
- La fille qui minaude et prend des poses, se croit supérieure aux autres, mais elle est tout de même une bonne amie : Isale.
Ces fillettes de l’école (9 ans - 10 ou 8 ) partent en classe de mer. Elles se perdirent et toutes les cinq, elles gagnèrent l’Afrique pour risquer de grosses aventures.

 

Isale, Sylvia, Virginia, Vanie, Frédé :
Elles arrivèrent mais en chemin, il y eut des difficultés : un crocodile les attendait si elles tombaient ! Frédé, Aïda,Vanie qui allaient tomber...

 

 

Sylvia, Vanie, Virginia dans un parcours entouré de fleurs... le printemps... Les deux autres traînent à l’arrière.

 

 

Mais dans la jungle il y a des ennemis : une terrible bête féroce passe... et d’autres animaux encore !

(Une Araignée géante!) Puis une bataille énorme se fit : le bruit de la bête féroce attira des araignées géantes poilus d’Afrique. La plus rude, forte, sympa et courageuse se mit devant le groupe ! Les araignées arrivaient... les autres petites filles coururent mais Virginia resta victorieuse de la bataille. Les araignées cherchaient à la piquer mais elles n’y parvinrent point. Si ! Un jour ! Vous verrez.

Elle se libéra de l’araignée avec beaucoup de mal. Mais toutes se cachèrent ainsi qu’elle-même pour échapper aux animaux de la jungle.

Virginia, Sylvia, Frédé, Isale, Vanie :
Elles arrivent près d’un village africain. Pour ressembler aux Africains, elles se firent des nattes pour avoir les cheveux frisés, mais Isale la blonde ne put se faire passer négresse ou (peut-être) noire demi-blanc.

Les filles se nattèrent mais Isale ne put y aller. Tant pis !
Elles enlevèrent leurs habits habituels pour mettre des feuilles à la place.

Un noir au gros nez avec son éléphant passa.

Elles expliquèrent au chef africain leur cas : déguisement... Isale qui était blonde au lieu d’être brune comme lui, etc... etc... etc...
Le soir, elles mangèrent chez les Africains.

Le soir, tout le monde dansa près d’un feu de bois. Tout le monde dansa, même les araignées, deux par deux. Il y eut des confetti et des serpentins.

Mais voici des bêtes qui arrivent vers les hommes... affamées. Les araignées s’enfuient. Ils étaient sous les confetti et serpentins.

 

Les bêtes féroces ou non ne rattrapèrent pas les Africains ni nos filles... qui se cachèrent ! Les animaux partirent. Les Africains et les filles revinrent aux huttes de paille. Tout le monde se coucha.
Le lendemain, une des bêtes féroces vient et personne ne s’enfuit. La bête s’approcha de Virginia et frotta sa gros tête contre elle.Virginia la caressa. Puis les autres bêtes firent pareil et vinrent se frotter contre d’autres personnes aussi.
Maintenant, l’homme est ami avec l’animal. Tout le monde (hommes, animaux) se défend. Tout le monde est amis !

La classe de mer s’inquiète de la disparition des filles. La Directrice téléphone aux parents des petites et à la Police. Des recherches se font. Les mères des cinq filles souffrent, pleurent, en sont malades, ainsi que les sœurs et frères et leur papa... le reste de leur famille ! Mais Sylvia, Frédé, Isale, Virginia, Vanie s’amusent tellement qu’elles ne pensent même plus à eux.

 

 

Cependant, la police les recherche, des envoyés spéciaux demandent à certains pays près de l’Afrique s’ils n’ont pas vu les petites filles car c’est presque là où est la colonie... Mais ils ne pensent pas à aller en Afrique car de la colonie jusqu’au village africain, c’est trop dangereux ! « Ce n’est pas possible qu’elles passent par là », pensent-ils. Mais si!
Les mères et les pères commencent à avoir des crises cardiaques. Ils ont très peur pour leur enfant...  qui s’amuse très bien en vérité... mais elles (les petites filles) ont au fond de leur cœur un petit sentiment de perte de ne plus voir leurs parents. Et si elles reviennent, elles ne seront plus avec les Africains qui iront en prison ! Et elles ne pourront plus voir leurs bêtes féroces gentilles ! Il faut faire quelque chose !

Et si leurs parents vivaient en Afrique ?! Ah ! Oui !!!

 

 

Elles demandèrent aux Africains s’ils sont d’accord ? Oui, mais il faut revenir ! « Qu’est-ce qu’ils vont dire si on rentre, se dirent-elles. Peut-être se jeter sur nous, nous embrasser, nous demander la cause de notre disparition... ou nous battre en disant qu’il faut toujours revenir... Mais nous avons essayé de revenir, remarque ! Mais on a pas le droit de répondre ! C’est des risques à prendre mais il faut quand même rentrer... Nous ne savons où ! Par quel chemin ?!

Une dernière fête, les adieux... mais on va revenir ! « Au revoir et merci, adieu peut-être ! Au revoir nos bêtes chéries, dirent-elles. Elles se rhabillèrent en habit de ville.

 

(Vanie pleure, des larmes coulent de ses yeux... Le soleil... un arc-en-ciel... deux panthères regardent Vanie... elles aussi ont des larmes qui coulent.)

Et le retour... elles ne savent pas où elles sont ! Elles cherchent une ville qui a le téléphone, des maisons... pour qu’on puisse téléphoner à la colonie !

Et enfin, elles s’adressent à un flic. Il les emmena au Commissariat de police.

Ensuite, un dit : « Mais je m’en souviens. J’ai entendu parler de cinq fillettes perdues dans une classe de mer. Ce sont elles! »
Il téléphona à la colonie puis les filles partirent en train avec un agent à Paris.

Les parents des filles furent à la gare. Elles racontèrent leur vie en Afrique et si ils voulaient venir ? « D’accord !» dirent les parents.

Et les voilà tous partis pour l’Afrique pour vivre heureux près des animaux.

FIN